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Voyager à Bahia Solano - Tourisme Responsable - Ma Maison sur le Dos

Bahia Solano,
Voyage sur la Côte Pacifique de Colombie

Publié le 29/09/2021

Des plages désertes à perte de vue, les vagues puissantes qui viennent cogner sur le sable brun, des mangroves emmêlées, des centaines d’animaux partout autour de nous et le calme tropical de la côte Pacifique de la Colombie. Bahia Solano est sans aucun doute envoutante.

Bahia Solano, le paradis pour les aventuriers

Bahia Solano se trouve dans le département du Chocó, sur une mince bande de terre entre l’océan Pacifique et les montagnes des Andes. Zone de marais, de plages désertes et de forêts tropicales, Bahia Solano est réellement loin des sentiers battus et encore peu visitée aujourd’hui.

Son isolement géographique et son histoire persuadent beaucoup de personnes de venir s’y aventurer. En effet, cette région de jungle était la route privilégiée pour le trafic de la cocaïne et continue de l’être encore maintenant.

Accessible uniquement en avion ou en bateau, Bahia Solano, ville de 9 500 habitants, fait partie de ces endroits en Colombie où la violence est tellement présente que l’État semble l’avoir mise de côté.

L’envers de ce décor de rêve : violence au goût de poudre blanche

 

Les Farc ont pendant longtemps contrôlés ces territoires. Depuis la signature de l’accord de paix en 2016, la situation aurait dû se tranquilliser. Mais voilà, la région reste un couloir incontournable pour le trafic de drogue qui ne cesse d’augmenter.

À peine les Farc partis, l’ELN (Armée de Libération Nationale), la dernière guérilla active aujourd’hui en Colombie, ainsi que plusieurs groupes paramilitaires et des trafiquants de drogue se sont disputés violemment le territoire et ont essayé de prendre le contrôle.

 

Résultat : la population du Chocó est l’une des plus pauvres de Colombie.
Les infrastructures en place ne permettent pas d’avoir des conditions sanitaires correctes. Sachant que la région est l’une des plus humides au monde avec 1.100 mm de pluies annuelles moyennes, de nombreux habitants n’ont pas accès à l’eau courante. À titre de comparaison, à Paris, les précipitations sont en moyenne de 475 mm…

Dans les années 2000, plus de 50 % de la population a été déplacée de force suite aux violences. Et même si aujourd’hui, les habitants n’ont plus de couvre-feu à 18h comme au temps des Farc, ils ne se sentent toujours pas en sécurité. Il y a fréquemment des déplacements forcés, des disparitions, des intimidations voire des meurtres.

 

À savoir que la crise du Covid-19 n’a fait qu’exacerber la situation dans la région du Chocó.
Les groupes armés ont décidé de mettre en place leurs propres mesures de sécurité contre la propagation du virus et tuent ceux qu’ils jugent suspects d’en être porteurs.

De nombreuses associations et communautés ont alerté les instances internationales afin de tenter de mettre fin à cette violation des droits humains en Colombie. Lire cet article si vous voulez en savoir plus.

atterrissage à Bahia Solano

Comment aller à Bahia Solano ?

Peut-être que tout ce que vous venez de lire précédemment vous a refroidi. Loin de moi l’envie de vous faire peur, Bahia Solano a été l’un des endroits que j’ai préféré visiter en Colombie !

Toutefois, il est important de partir averti.e et d’être informé.e afin que ce voyage se transforme en une expérience enrichissante pour vous ET pour les habitants de la région.

Ce serait bizarre aujourd’hui de partir à la recherche d’un paradis afin d’en profiter un maximum sans penser à l’impact que nos actions peuvent avoir, sans se demander comment se passe la vie au quotidien pour la population locale.

D'autant plus qu'il est tout à fait possible de combiner les deux grâce à l’éco-tourisme en toute sécurité. Je vous donne quelques astuces à ce sujet plus bas dans l’article.

 

Ceci dit, une chose est sûre : le voyage jusqu’à Bahia Solano fait déjà partie de l’expérience d’immersion dans le Chocó.

Il se fait en plusieurs étapes, en découvrant des paysages aux couleurs incroyables, dans des conditions très simples, voire rustiques, avec toujours une sensation de magie palpable dans l’air.

 

Pour cela, il faut prendre un avion minuscule d’une compagnie nationale. Je suis partie avec Satena depuis Medellín pour 250 COP A/R.

Le vol en soi est très rapide et vu que l’aéroport de Bahia Solano est le plus détendu du monde, pas de contrôle, tu sors directement de l’avion et tu te retrouves dans la rue en 1min30 chrono. Bon, par contre, il faut être à l’aise en avion car celui-ci couine un peu quand il bouge…

 

Ensuite, j’ai pris un tuk-tuk jusqu’au port, puis un barque à moteur pendant 40 min avant d’atteindre les mangroves du Jardín Botánico et de finalement marcher pendant 15 minutes pour découvrir mon logement.

plage déserte

La jungle enveloppante

Bahia Solano est pourvue d’un écosystème unique au monde en regroupant 60 % de la biodiversité mondiale. L’océan Pacifique, brut, et la forêt primaire, sauvage, s’y rejoignent.

Imaginez, la végétation, épaisse, plonge dans la mer, comme si des bras de forêt voulaient littéralement toucher du bout des branches la force de l’océan qui se déchaine.

 

On peut voir des criques vert émeraude, du sable presque noir, des palmiers le long du littoral qui laissent place à une végétation de plus en plus dense dès qu’on s’enfonce à l’intérieur des terres, ainsi qu’une large palette de couleurs allant du vert au brun, en passant par toutes les nuances de bleus.

En bref, ce paysage est naturel, intact, fascinant !

prendre le temps de se reposer
quand la mer rencontre la jungle
prendre le temps de se reposer

Que faire à Bahia Solano ?

Ralentir la cadence

 

Quand on arrive à Bahia Solano, on a vraiment l’impression d’aller au bout du monde, coupé•e de notre mode de vie moderne et de sa frénésie.

Pas de routes goudronnées ici, très peu de voitures non plus, on se déplace en motos taxis à la cool sur les chemins de terre. Au final, c’est top car ça nous pousse à retourner vers plus de simplicité, à déconnecter.

La première chose à faire donc quand on arrive à Bahia Solano, c’est se reposer !

 

Ça tombe bien car il y a des hamacs partout pour faire la sieste et honnêtement, vous allez devoir vous acclimater à la région et à son humidité. Je suis allée à Bahia Solano pendant la période sèche qui se déroule de janvier à mars mais j’étais pourtant un vrai escargot : toute en lenteur et en transpiration.

 

C’est parfait d’ailleurs de pouvoir se reposer ici, aux portes de la selva (la jungle en espagnol), dans cette région bercée par la culture afro-caribéenne où seuls les bruits des vagues et des oiseaux viennent rythmer les heures qui passent.

 

D’ailleurs, j’étais surprise d’entendre à quel point les vagues étaient bruyantes la nuit. C’est malheureusement lié au réchauffement climatique car le littoral est mangé par l’océan, un à deux mètres en moins chaque année, et les habitations se rapprochent de plus en plus du bord de mer.

 

Quoiqu’il en soit, il faut savoir être flexible avec le temps quand on est Bahia Solano car c'est éloigné de tout et on ne peut pas tout contrôler. Par exemple, il peut y avoir une coupure d'électricité et il faut attendre souvent plusieurs jours avant que cela ne soit réparé.

Randonner dans la jungle

 

Je vous conseille de vous rendre au Jardín Botánico del Pacifico pour les sentiers de randonnées.

Si vous êtes chanceux•se, vous pourrez y voir des grenouilles multicolores, des singes, des paresseux, des toucans, des serpents, des mygales et même des jaguars. Non, pour de vrai, vous ne serez pas chanceux de voir un jaguar, notre guide qui vit dans cette forêt depuis toujours en a un vu un seul dans sa vie et c’est le jour où le félin a attaqué son chien (qui ne s’en est pas sorti).

Faisant du balisage pour la randonnée ce jour-là, il y a maintenant un sentier qui s’appelle sendero Jaguar dans le coin.

direction la mangrove
randonnée dans la jungle du Chocó
randonnée dans la jungle du Chocó
Voir des animaux à Bahia Solano

Gardez tout de même en tête qu’il est difficile de voir des animaux car la forêt est dense et ils savent très bien se cacher. De plus, il y avait beaucoup de chasse ici il y a 20 ans, donc ils ont bien appris à se camoufler. Par contre, vous savez que les animaux sont partout autour de nous et c’est plutôt exaltant.

 

Vous pouvez faire une randonnée sur 2 kms (environ 2 heures de marche) où vous verrez des arbres incroyables, les crabes des mangroves, les fleurs colorées de la forêt et des animaux tropicaux.

D’autres randonnées de 5 kms (4 heures) et de 9 kms (7 heures) sont proposées. Vous pouvez également faire une randonnée nocturne pour avoir la chance de voir d’autres espèces animales.

 

Vous devez être accompagnée d’un guide pour chaque randonnée car vous allez tout de même dans la forêt primaire, un endroit que l’on doit protéger. Et puis, c’est bien d’être sensibilisé•e aux enjeux de cette région et de participer à l’effort de l’éco-tourisme.

Les guides touristiques du Jardín Botánico del Pacifico sont d’anciens chasseurs de la région reconvertis et formés au tourisme durable.

Voir des baleines et des tortues

 

Entre juin et novembre, chaque année, vous pouvez voir facilement des baleines à bosse. Elles migrent sur plus de 8 000 km, du pôle Sud jusqu’aux côtes colombiennes afin de venir mettre bas dans ces eaux du Pacifique.

 

Ayant voyagé à Bahia Solano en février, j’étais hors période d’observation des baleines donc je n’en ai pas vu. C’est vrai que c’est incroyable de pouvoir voir des baleines dans leur habitat naturel, mais il faut savoir que cette période de l’année attire beaucoup de touristes dans la région. C’est d’ailleurs la saison haute et les prix augmentent. Il y a tellement de choses à faire et voir ici que je n’étais pas du tout frustrée.

 

Entre mi-juillet à mi-janvier, vous pouvez également assister à la ponte de trois espèces de tortues de mer différentes. Pour cela, je vous conseille de vous rendre au Mama Orbe Family Eco Farm où vous pouvez assister à l’éclosion des œufs et voir les premiers pas de bébés tortues vers l’océan.

randonnée dans la jungle du Chocó
les arbres aux incroyables textures
Voir des animaux à Bahia Solano
randonnée dans la jungle du Chocó

Rencontrer une communauté indigène

 

À Bahia Solano, vous pouvez faire la rencontre d’une communauté Emberá. Pas de mise en scène ici, nous arrivons dans un village reculé près de la cascade Nabugá.

Nous passons devant l’école, vide à cette heure de l’après-midi, puis nous nous arrêtons sur la place du village où des habitants nous attendent pour nous vendre des boissons fraîches et nous montrer les jolis bijoux en perles confectionnés par les femmes.

 

Les enfants jouent dans la rue, certains ont le corps complètement couvert de jagua, ce jus extrait d’un fruit qui teint la peau en noir bleu nuit. Certaines femmes ont des peintures corporelles, elles portent de jolis tissus aux couleurs vives en guise de jupes. Les contacts sont timides, les enfants remplissent le silence de leurs éclats de rire. Ils me montrent avec fierté comment pêcher de petits poissons à mains nues avant de les relâcher dans la rivière.

la cascade Nabugá
stand de bijoux artisanaux dans une communauté Embera
la communauté Embera

C’est une rencontre très simple et au final c’est mieux ainsi. Je ne sais pas pour vous, mais je suis captivée par les communautés indigènes et en même temps je me sens un peu coupable de cette fascination.

 

Je me demande de temps en temps si leur rendre visite est vraiment une bonne idée, si ce n’est pas une forme de voyeurisme. Puis, je me rappelle les difficultés que ces populations doivent affronter et je sais que c’est une bonne alternative.

Puisqu’au final, le tourisme communautaire a pour but de contrôler les activités touristiques par les communautés elles-mêmes tout en recueillant des financements pour les protéger.

Cela leur permet également d’accroître le parc des terres préservées et de sensibiliser de plus en plus de personnes. Ainsi, leur niveau de vie augmente et certaines communautés qui sont souvent marginalisées, voir exclues, retrouvent confiance et fierté dans leurs cultures.

la communauté Embera
la pêche à main nues
la communauté Embera

Faire du Kayak dans les mangroves

 

Le kayak, c'est dur. Encore plus quand tu dois ramer entre les racines des arbres dans une eau sombre… Voilà ce que je retiendrais de cette expérience !

Nous avons remonté les cours d’eaux salées et douces qui se croisent dans cette rivière, vu des autochtones pêcher au harpon et nous avons nagé dans une eau délicieusement cristalline et chaude.

Un paradis en danger

La relative protection de la région nord du Chocó risque de ne pas durer car des projets de développement à grande échelle sont programmés tels que la construction d’un port, de routes et d’un barrage hydroélectrique.

Le projet du port maritime de Tribugá a été notamment approuvé par le gouvernement en mai 2019 et aurait récolté plus de 130 000 dollars de financements publics et privés.
Le président Iván Duque le soutient publiquement car, selon lui, il apporterait développement et emploi à l’une des régions les plus pauvres de Colombie.

Ne manque plus que la validation du Sénat pour qu’il devienne réalité et que des cargos de 200 000 tonnes viennent sur les côtes colombiennes du Pacifique afin d’ouvrir une voie commerciale plus rapide vers l’Asie.

 

Il va sans dire qu’une fois que le projet du port sera finalement validé, cela changera complètement la région.

1 000 hectares de mangroves devront être détruits pour la construction du port uniquement. Des routes seront ensuite nécessaires. Environ un tiers de la superficie de la région serait donc défrichée ou dégradée.

 

Ce sera un désastre pour l’équilibre de la faune et de la flore. Sans parler des communautés indigènes qui craignent le déclin de leur culture. Les baleines ne viendraient probablement plus mettre bas dans ces eaux. Où iront-elles alors ?

Le triste exemple du port de Buenaventura

 

C’est un peu comme si l’histoire se répétait. Un méga port a été construit à Buenaventura, dans le sud de la côte Pacifique de la Colombie, avec les mêmes raisons avancées par le gouvernement.

 

Le port de Buenaventura est l’un des 10 plus gros ports maritimes d’Amérique Latine en 2017, concentrant 60% des marchandises qui entrent et sortent de Colombie.

Comment expliquer alors que 65% des habitants de Buenaventura soient au chômage ?
71% des résidents ont accès à l’eau courante seulement pendant 8 heures par jour, certains pendant deux heures par jour, alors que d’autres n’ont rien pendant des mois. 41% ne bénéficient pas du système de tout-à-l’égout dans cette région extrêmement humide et pluvieuse, 40% vivent dans des conditions de pauvreté extrême.
Il y a un seul hôpital public pour plus 400 000 habitants. La majorité des soins médicaux est effectuée par un hôpital privé hors de prix.

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Pourtant, le port de Buenaventura connait une croissance débordante. Même s’il rapporte au gouvernement colombien plus 5 milliards de pesos par an en impôts à la DIAN (soit plus de US$ 1.200.000), le port reverse à la ville de Buenaventura moins de 5% de ces revenus.

 

À croire que la richesse entre et sort, mais rien ne reste pour améliorer la vie des habitants de Buenaventura. Douze entrepreneurs sont propriétaires de l’entreprise portuaire, ils en sont les bénéficiaires exclusifs.

Comment éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise ? Il est possible de signer cette pétition.

Où dormir à à Bahia Solano ?

Sans hésitation, je vous recommande le Mecana Ecohotel, dans le parc Utria.

Situé dans la réserve du Jardín Botánico del Pacifico, composée de 170 hectares de forêts tertiaires, secondaires et primaires, de mangroves et d’une superbe plage déserte rien que pour vous.

On se trouve à 2h d’El Valle en tuk-tuk donc c’est beaucoup plus calme. Pas de risque d’être dérangé•e par une sono trop forte la nuit ici !

 

Plusieurs familles locales y travaillent. Mecana propose la formation pour devenir guide touristique à quelques habitants vivant aux alentours (la formation avait lieu pendant notre séjour, c’était vraiment intéressant et réconfortant de voir cette démarche).

Grâce à Mecana, la chasse a considérablement diminué, car ce sont d’anciens chasseurs qui sont devenus guides touristiques aujourd’hui. Mon guide, par exemple, adorait profondément les animaux. Tu pouvais voir la passion dans ses yeux. Pourtant, avant de travailler pour Mecana, il chassait pour subvenir à ses besoins.

Mecana EcoHotel
Mecana EcoHotel
des ananas sauvages
Mecana EcoHotel

Chambre très simple, l'ambiance est très décontractée. Luisa, la propriétaire, est adorable. La nourriture est comprise dans le logement, le poisson fraîchement pêché est délicieux. Les visites et randonnées s’organisent directement avec Luisa, la directrice de notre hébergement qui est une actrice majeure du tourisme durable de la région depuis plusieurs années.

Emplacement : dans le Jardín Botánico del Pacifico
Type de logement : hôtel durable
Prix : €€€

La solution de l’éco-tourisme

L’allié de Bahia Solano, ainsi que de la côte Pacifique de la Colombie en général, est le tourisme durable.

 

En effet, des projets de tourisme solidaire se mettent en place petit à petit. Leur objectif est de faire découvrir aux voyageurs les richesses de la région tout en profitant directement aux communautés locales grâce à l’amélioration des conditions socio-économiques des habitants, sans pour autant détruire les ressources environnementales.

Ainsi, les habitants de la région se réapproprient leur territoire, leur culture. Ils assument la responsabilité de conserver leurs terres pour les générations prochaines.

 

Le désintéressement du tourisme de masse, probablement lié au manque d’infrastructures et aux mauvaises conditions économiques, permet à l’écotourisme de fleurir et d’offrir la possibilité aux touristes étrangers (qui sont aujourd’hui les clients principaux de ce secteur) de découvrir des endroits naturels avec une forte valeur culturelle.

Informations supplémentaires

La température moyenne annuelle est de 27° avec 2 330 mm de précipitations. Même pendant le mois le plus sec de l’année, il pleut beaucoup ici. Pensez donc à emporter des vêtements adaptés à la chaleur. Vu qu'il y a pas mal de moustiques, c’est bien d’avoir au moins un pantalon et un T-shirt à manches longues afin de se protéger.

Les randonnées dans la forêt sont assez lentes : 2 heures pour parcourir 2 kilomètres en moyenne. Cela est dû au sol argileux boueux qui peut être glissant, ou bien vos bottes y restent coincées. L’air est très humide donc on prend son temps pour marcher (et transpirer) et on s’arrête très souvent pour admirer un arbre, une fleur ou bien un animal.

Il est préférable de voyager léger car les lignes aériennes desservant Bahia Solano ne permettent d’emmener que 10kg de bagages.

Pensez aussi à vous munir de suffisamment d’argent liquide, car vous ne trouverez pas beaucoup de distributeurs automatiques.

Taxe à payer à l'arrivée à l’aéroport : 30 000 COP. 7 000 COP au moment du départ.

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